Burkina Faso

Ditanyè
Ditanyè

Ditanyè

Ditanyè (Hymne de la victoire, aussi appelé Une seule nuit) est l'hymne national du Burkina Faso. Composé de quatre strophes, il a été écrit par Thomas Sankara et composé par Patrick Ilboudo, pendant la présidence de Thomas Sankara, et adopté en 1984. Il remplace l'Hymne voltaïque, qui avait été adopté lors de l'indépendance de la République de Haute-Volta, lorsque celle-ci prend le nom de Burkina Faso.

En savoir plus : Ditanyè - Burkina Faso

Paroles

Paroles en français
I.
Contre la férule humiliante il y a déjà mille ans,
La rapacité venue de loin les asservir il y a cent ans.
Contre la cynique malice métamorphosée
En néocolonialisme et ses petits servants locaux
Beaucoup flanchèrent et certains résistèrent.
Mais les échecs, les succès, la sueur, le sang
Ont fortifié notre peuple courageux
et fertilisé sa lutte héroïque.

Refrain:
Et une seule nuit a rassemblé en elle
L'histoire de tout un peuple.
Et une seule nuit a déclenché sa marche triomphale:
Vers l'horizon du bonheur.
Une seule nuit a réconcilié notre peuple
Avec tous les peuples du monde,
À la conquête de la liberté et du progrès
La Patrie ou la mort, nous vaincrons !

II.
Nourris à la source vive de la Révolution.
Les engagés volontaires de la liberté et de la paix
Dans l'énergie nocturne et salutaire du 4 août
N'avaient pas que les armes à la main, mais aussi et surtout
La flamme au cœur pour légitimement libérer
Le Faso à jamais des fers de tous ceux qui,
Çà et là, en polluaient l'âme sacrée de l'indépendance, de la souveraineté.

"Refrain"

III.
Et céans désormais en sa dignité recouvrée
L'amour et l'honneur en partage avec l'humanité,
Le peuple du Burkina chante un hymne à la victoire,
À la gloire du travail libérateur, émancipateur.
A bas l'exploitation de l'homme par l'homme !
Hé en avant pour le bonheur de tout homme,
Par tous les hommes aujourd'hui et demain, par tous les hommes ici et pour toujours !

"Refrain"

IV.
Révolution populaire notre sève nourricière.
Maternité immortelle du progrès à visage d'homme.
Foyer éternel de démocratie consensuelle,
Où enfin l'identité nationale a droit de cité,
Où pour toujours l'injustice perd ses quartiers,
Et où, des mains des bâtisseurs d'un monde radieux
Mûrissent partout les moissons de vœux patriotiques, brillent les soleils infinis de joie.

"Refrain"