Guatemala
Himno Nacional de Guatemala
L'Himno Nacional de Guatemala, souvent appelé Guatemala Feliz, est l'hymne national du Guatemala. Le texte a été écrit à l'origine par le poète cubain José Joaquín Palma, et la musique, composée en 1897 par Rafael Álvarez Ovalle. En 1934, José María Bonilla Ruano (José María Bonilla) apporte quelques modifications aux paroles.
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Paroles
Version modifiée de 1934 (espagnol) | Traduction en français |
¡Guatemala Feliz…! que tus aras no profane jamás el verdugo; ni haya esclavos que laman el yugo ni tiranos que escupan tu faz. Si mañana tu suelo sagrado lo amenaza invasión extranjera, libre al viento tu hermosa bandera a vencer o a morir llamará. Libre al viento tu hermosa bandera a vencer o a morir llamará; que tu pueblo con ánima fiera antes muerto que esclavo será. De tus viejas y duras cadenas tú forjaste con mano iracunda, el arado que el suelo fecunda y la espada que salva el honor. Nuestros padres lucharon un día encendidos en patrio ardimiento, y lograron sin choque sangriento colocarte en un trono de amor. Y lograron sin choque sangriento colocarte en un trono de amor, que de patria en enérgico acento dieron vida al ideal redentor. Es tu enseña pedazo de cielo en que prende una nube su albura, y ¡ay! de aquel que con ciega locura sus colores pretenda manchar. Pues tus hijos valientes y altivos, que veneran la paz cual presea, nunca esquivan la ruda pelea si defienden su tierra y su hogar. Nunca esquivan la ruda pelea si defienden su tierra y su hogar, que es tan sólo el honor su alma idea y el altar de la patria su altar. Recostada en el ande soberbio, de dos mares al ruido sonoro, bajo el ala de grana y de oro te adormeces del bello Quetzal. Ave indiana que vive en tu escudo, paladión que protege tu suelo; ¡ojalá que remonte su vuelo, más que el cóndor y el águila real! ¡Ojalá que remonte su vuelo, más que el cóndor y el águila real, y en sus alas levante hasta el cielo, Guatemala, tu nombre inmortal! | Heureux Guatemala ! Que le bourreau ne profane jamais tes autels ni qu’il y ait d’esclaves qui lèchent le joug ni de tyrans qui te crachent à la face. Si une invasion étrangère menace demain ton sol sacré, flottant au vent, ton beau drapeau invitera à vaincre ou à mourir. Flottant au vent, ton beau drapeau invitera à vaincre ou à mourir, car ton peuple à l’âme féroce sera mort plutôt qu’esclave. Avec tes vieilles chaînes dures, tu forgeas, d’une main courroucée, la charrue qui féconde le sol et l’épée qui sauve l’honneur. Nos pères luttèrent un jour, enflammés par une ardeur patriotique, et réussirent, sans affrontement sanglant, à te placer sur un trône d’amour. Et réussirent, sans affrontement sanglant, à te placer sur un trône d’amour, car de patrie avec énergie ils donnèrent vie à l’idéal rédempteur. Ton drapeau est un morceau de ciel où un nuage saisit sa blancheur, et gare à celui qui, par une aveugle folie, prétendra tacher ses couleurs, Car tes fils fiers et courageux, qui vénèrent la paix comme un joyau, ne se soustraient jamais à la rude bataille s’ils défendent leur terre et leur foyer. Ne se soustraient jamais à la rude bataille s’ils défendent leur terre et leur foyer, tant leur âme ne conçoit que l’honneur, car l’autel de la patrie est le leur. Appuyé sur les Andes superbes, au bruit sonore de deux mers, tu t’endors sous l’aile or et écarlate du beau quetzal, Oiseau indien qui vit sur tes armoiries, palladium qui protège ton sol. Qu’il s’élève plus haut que le condor et l’aigle royal ! Qu’il s’élève plus haut que le condor et l’aigle royal et que, sur ses ailes, il porte au ciel, Guatemala, ton nom immortel ! |